Bien-aimées de Dieu, à quels défis dois-tu faire face dans ton quotidien au sein de ta famille : des soucis financiers, le manque de nourriture… des besoins non comblés, des problèmes non résolus qui te font penser qu’il n’y a plus d’espoir pour toi et les membres de ta famille ?
En tant que femmes et mamans, nous devons faire face à tant de défis dans notre quotidien. Les difficultés de la vie ne nous sont pas épargnées, d’autant plus en cette période entachée par le Covid et les détresses que cela a amenées dans nos vies, comme le chômage, l’augmentation du coût de la vie, le dénuement, les problèmes de santé…
Ce récit de la Bible m’a souvent réconforté et enseigné comment gérer ces situations avec l’aide de notre Dieu et dans la Foi.
1 Un prophète nommée Elie, originaire du village de Tichbé en Galaad, vint dire au roi Achab : Aussi vrai que l’Eternel, le Dieu d’Israël que je sers, est vivant, il n’y aura ces prochaines années ni rosée ni pluie, sauf si je le demande.
2 Après cela l’Eternel dit à Elie : 3 Quitte ce lieu, va vers l’est et cache-toi dans le ravin du torrent de Kerith à l’est du Jourdain. 4 L’eau du torrent te servira de boisson et j’ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là-bas. 5 Elie partit donc et fit ce que l’Eternel lui avait demandé : il alla s’installer près du torrent de Kerith à l’est du Jourdain. 6 Matin et soir, les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande, et il se désaltérait de l’eau du torrent. 7 Mais au bout d’un certain temps, comme il n’y avait plus de pluie dans le pays, le torrent se dessécha.
8 Alors l’Eternel lui adressa la parole en ces termes : 9 Mets-toi en route et va à Sarepta, dans le pays de Sidon, et installe-toi là-bas. J’ai ordonné à une veuve de là-bas de pourvoir à ta nourriture. 10 Elie se mit donc en route et se rendit à Sarepta. Lorsqu’il arriva à l’entrée de la ville, il aperçut une veuve qui ramassait du bois. Il l’appela et lui dit : S’il te plaît, va me puiser un peu d’eau dans une cruche pour que je puisse boire. 11 Comme elle partait en chercher, il la rappela pour lui demander : S’il te plaît, apporte-moi aussi un morceau de pain. 12 Mais elle lui répondit : Aussi vrai que l’Eternel, ton Dieu, est vivant, je n’ai pas le moindre morceau de pain chez moi. Il me reste tout juste une poignée de farine dans un pot, et un peu d’huile dans une jarre. J’étais en train de ramasser deux bouts de bois. Je vais rentrer et préparer ce qui me reste pour moi et pour mon fils. Quand nous l’aurons mangé, nous n’aurons plus qu’à attendre la mort. 13 Elie reprit : Sois sans crainte, rentre, fais ce que tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord, avec ce que tu as, une petite miche de pain et apporte-la moi ; ensuite, tu en feras pour toi et pour ton fils. 14 Car voici ce que déclare l’Eternel, le Dieu d’Israël : « Le pot de farine ne se videra pas, et la jarre d’huile non plus, jusqu’au jour où l’Eternel fera pleuvoir sur le pays. » 15 La femme partit et fit ce qu’Elie lui avait demandé. Pendant longtemps, elle eut de quoi manger, elle et sa famille ainsi qu’Elie. 16 Le pot de farine ne se vida pas et la jarre d’huile non plus, conformément à la parole que l’Eternel avait prononcée par l’intermédiaire d’Elie. (1 Rois 17 v1-16 Semeur)
La veuve de Sarepta expérimente des moments difficiles : son pays traverse un temps de pénurie liée à une sécheresse qui va durer 3 ans entraînant l’impossibilité de semer, de récolter, d’avoir des moyens de subsistance.
Aujourd’hui, elle s’est levée avec cette pensée que le peu qui lui reste ne pourra lui servir que pour un dernier repas frugal avec son fils et qu’après ils attendraient la mort.
Peut-être avait-elle retardé l’utilisation de ses dernières denrées, se « serrant la ceinture », mangeant moins depuis plusieurs mois déjà, espérant voir venir la pluie et trouver de quoi se nourrir… mais rien. Elle était comme on le dit « au bout du rouleau », sans ressource financières, physiques, morales etc. pour agir.
C’est alors qu’il y a eu miracle, Dieu a décidé d’intervenir pour la soutenir et la bénir, changer sa situation de détresse, en opportunité d’être bénie et de pouvoir bénir d’autres. Dieu a déclaré la vie sur elle et son fils. Leur denrée n’allait pas diminuer mais multiplier jusqu’au retour de la pluie selon sa parole, son décret.
Et pour voir son miracle se manifester, il a fallu que cette maman reconnaisse le temps de Dieu et sa main à l’œuvre et qu’elle manifeste la Foi en lui, et l’obéissance, en agissant.
Ses pas et actes de foi ont été de
– croire dans les paroles de Dieu transmises au travers du prophète lui disant que ce qu’elle avait n’allait pas diminuer et qu’elle pourrait continuer à nourrir sa famille, ainsi que le prophète et elle, pendant cette période de famine.
– suivre à la lettre les instructions de Dieu bien que cela lui coûtait car elle a du d’abord nourrir l’envoyé de Dieu avec ce dernier repas qu’elle avait prévu de confectionner pour son fils et elle. Cela paraissait insensé, et préjudiciable pour eux mais elle a cru et l’a fait. C’était comme un test de sa foi et de son obéissance que de donner de son nécessaire sur la base de promesses de Dieu, de ne manquer de rien ensuite. Elle a su reconnaitre Dieu à l’œuvre dans cette affaire. Elle savait qu’Elie servait le Dieu vivant. Elle a eu confiance.
– obéir à l’ordre de Dieu de nourrir et prendre soin de son envoyé. Les paroles de Dieu à Elie sont claires : « J’ai ordonné à une veuve de là-bas de pourvoir à ta nourriture« . D’une manière ou d’une autre, elle savait déjà ce qu’elle avait à faire et son obéissance « a payé », a été récompensé.
En effet, là où tout semblait perdu et qu’il ne restait même pas assez pour 2, ni pour un repas supplémentaire, dans la Foi, la veuve de Sarepta a expérimenté l’intervention divine qui peut tout changer, y compris le mal en bien, la malédiction en bénédiction, le manque en abondance pour soi et pour d’autres.
Ceci n’est pas une simple histoire ou des fadaises, j’ai tant de fois expérimenté au quotidien ces situations où tu vois bien que la nourriture n’est pas suffisante et qu’après avoir servi tout le monde, tu te rends compte que cela s’est multiplié dans les assiettes, par la main de Dieu; ces occasions où Dieu te demande de semer de ton nécessaire (argent, biens ou même nourriture…) et qu’une fois que tu as obéi, tu reçois ensuite une portion égale ou multiplié de que ce que tu as semé… Comme à l’image de l’histoire de la multiplication où l’enfant avait donné ses 5 pains et 2 poissons (Jean 6; Marc 6; Matthieu 14).
Dieu ne s’occupe pas seulement de sauver nos âmes et de nous laisser seules nous débattre au quotidien avec les difficultés de la vie. Il désire intervenir, il a à cœur notre bonheur.
Mais c’est à nous de collaborer avec lui, croire en lui, en ses promesses, espérer, lui faire part de nos besoins, être attentifs à ses directives et faire ce qu’il nous dit, à sa façon et au moment qu’il nous montre.
Alors, si tu passes par un temps de manque, de besoins, de détresse, ton meilleur recours est de chercher le secours et les directives de Dieu, en croyant à ses promesses de te donner un avenir et de l’espérance.
Je t’encourage à faire tout ce qu’il te dira, te montrera quelque soit le moyen employé par lui. Que tu sois attentive pour le reconnaitre au sein des petits comme des grands défis que tu as à relever chaque jour.
Il répondra certainement et sa solution sera meilleure et glorieuse pour que tu puisses grandir dans sa connaissance, son intimité, en foi, en confiance en Dieu et lui donner gloire par ton témoignage. Il se soucie de toi et de ta famille et il n’abandonne pas celle ou celui qui se confie en lui.
Aies confiance en Dieu ! Fais preuve de foi au quotidien. Crois et agis dans la foi, le Seigneur agira en ta faveur.
Que Dieu te réconforte, te soutienne et te fortifie. Amen
