Sion disait : L’Eternel m’abandonne, Le Seigneur m’oublie ! Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point. Voici, je t’ai gravée sur mes mains; Tes murs sont toujours devant mes yeux. Esaïe 49:14-16

Seigneur, aujourd’hui en ton nom
Je veux écrire de ma main
Pour dire au monde ta bonté
Ta grandeur et ta haute majesté

J’ai trouvé dans ta loi, ta Parole fidèle
Le reflet sans fard, admirable
De ta pensée divine, de ta volonté sainte
Et ton immuable amour :
« En vérité, ceux que tu aimes,
Sur tes mains, sont gravés… »

Tu l’as dit, proclamé à ta ville,
Chérie de toi et sainte :
Sion est gravée sur tes mains
Et ses murs devant tes yeux
Jamais ne seront ébranlés
Et ne partiront en fumée

Mon Dieu, tu es celui
Qui n’oublies point
Immuable dans tes voies
Infaillible dans ton amour

Comme une parure, sur ton cœur
Un sceau sur ta main
Tu fais de celui qui te sert
Une marque indélébile à jamais

Rien ne vient l’ôter,
Ne vient détériorer en toi
Le souvenir de nos vies
Que tu entoures et chéris

Nous sommes gravés
A l’encre du sang de ton fils,
Cette part de toi, bien-aimé,
Pour ne, jamais, être de toi, oubliés

Si, à la pensée de l’homme
Les souvenirs s’effacent
Toi, tu es hors du temps
Et ta mémoire demeure si vive

Chaque jour tu contemples
Tu sondes et tu connais nos vies
Devant toi, sont toutes nos destinées
Chaque jour, nos pensées révélées

Point de crainte en mon âme
Tes regards sont sur moi,
Inscrite sur tes mains,
Empreinte et sceau gravés

Tu l’as fait Seigneur Dieu sage
Pour te rappeler sans cesse
L’œuvre de salut de ton fils
Et nous dire ton amour si parfait

En toi, doux Père
Nous sommes à l’abri
Pour toujours
Nous sommes estampillés

Nous sommes ta marque
Et ta propriété
Ou que tu ailles
Avec toi nous allons demeurer
©Cavalier Marie-Christine, Gravée sur tes mains, 28/09/2020