
Petite histoire inspiré d’un rêve partagé
« Il était une fois un Jardinier Fidèle qui chérissait son art, son jardin et ses fleurs et qui mettait tant d’ardeur, à en faire croître des plus belles, pour fleurir le monde de ses bontés.
Il en avait milles et miles espèces, de toutes couleurs, formes, corolles. Des petites et des grandes, des fragiles, délicates, des robustes ; de celles aux tiges longues ou bien plus courtes.
De celles qui s’ouvrent à toutes heures, des belles de jour et des nocturnes.
De celles qui aiment l’ombrage seul, celles qui cherchent l’abondance de la pluie tandis que d’autres se plaisent à l’ardeur et la caresse vivifiante du soleil.
Le jardinier fidèle chérissait et soignait chacune d’entre elles. Il en connaissait la semence, les besoins, les attraits.
Avec amour et patience, il plantait, nourrissait, faisait croître, émondait, redressait, arrosait…. Chacune, destinée à porter un bienfait de sa part au monde.
Un jour, pour offrir un cadeau de plus, il fit au milieu d’une serre, croître une fleur dont le bourgeon d’apparence fragile réclamait une attention constante, du labeur, beaucoup de protection et de soins, jusqu’à sa pleine maturité et sa belle éclosion.
Le jardinier attentionné, savait tous les dangers, dont ce don précieux, qu’il voulait faire au monde, allait, dès ses premières heures, devoir être protégé.
C’est ainsi qu’il créa cette serre et s’accompagna d’un élève.
Tous les jours, de ses soins, il entourait, avec l’aide de son apprenti, le bouton de fleur, expliquant à ce fidèle disciple comment à son tour en prendre soin car il serait celui qui l’offrirait aux nations, au nom du Jardinier.
Mais, un matin, les dangers prirent formes, en de multiples bêtes sauvages cherchant à tous prix un passage pour entrer dans la serre et pour y saccager le travail du Grand Maître des fleurs.
Elles savaient qui si ce don parvenait à destination, son germe ensemencerait la terre où elles ne pourraient, alors, plus vivre, ni sur les vies, dominer.
Elles décidèrent donc d’entourer la bâtisse pour y chercher la faille qui les laisserait entrer. Elles s’agitaient sans cesse, se battaient, et usaient de leurs griffes pour ébrécher la vitre, attendant patiemment l’heure, cherchant sans relâche la brèche.
Un jour, ô grand malheur, une des bêtes trouva fissure dans la vitre de la serre, que le disciple pourtant vaillant, n’avait pas pu déceler. Il lui suffit d’y appuyer sa patte pour agrandir la brèche et entrer dans le lieu si sacré.
Ce jour-là, fut perdu, le bourgeon consacré, et une grande peine s’installa dans le cœur du disciple et du Grand Jardinier.
Tout était-il perdu, avant même d’avoir commencé ?
Non ! Tout n’était pas terminé, comme notre histoire le laisserait, à ce stade, penser. Il fallu se remettre au travail, reconstruire, être plus vigilant et constant.
Le jardinier savait que son disciple fidèle devait être aguerri, de plus en plus, pour la tâche; devenir plus attentif, pour l’accomplir de mieux en mieux. Les leçons n’étaient pas finies et notre disciple ce jour-là, apprit des choses qu’il souffrit.
Un autre projet prenait forme issu du cœur du Glorieux Jardinier.
Toujours si prévoyant, il mit une nouvelle semence en terre, à nouveau protégée dans une serre afin de faire un autre don pour le secours du monde.
Le bourgeon, qui naquit, n’avait pas la même forme mais portait aussi en lui, toute la bonté et la semence de vie, voulues du jardinier.
Le disciple aguerri montait bien mieux la garde et veillait donc au grain avec beaucoup de soins.
Le temps passa. Parfois lentement, pensait notre disciple fébrilement.
Quel jour précieux et merveilleux ce fut, quand le bourgeon atteint le jour de l’éclosion ! Devinez l’enthousiasme de l’ouvrier dévoué, prêt, parfaitement attentif, assistant, enfin, à ce spectacle glorieux.
J’aurai aimé pouvoir dessiner cette scène quand le bourgeon soudain s’ouvrit d’une explosion, comme un feu d’artifice ! Des myriades et des myriades de semences virevoltant dans l’air et dans le ciel, puis redescendant vers le sol en une gerbe de lumière.
Le jour des semailles était donc arrivé, à charge au disciple fidèle de bien utiliser et de bien partager les germes à planter…
Une tâche nouvelle à s’atteler, un don multiplié qu’il devait, pour le Maître, faire encore fructifier ; une terre vaste où il devait semer. Des cœurs, des âmes à réjouir de tant de bontés et beautés. Prochaine récolte surnaturelle pour la gloire du Grand Maître. »
Fin
© Cavalier Marie-Christine, Le bourgeon dans la serre, 07/11/2019
Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. Ephésiens 2:10
C’est pour l’honneur de ton nom Père, que nous voulons ensemencer la terre de tes Paroles de Vies, accomplissant de mieux en mieux les œuvres que tu as préparées pour nous, d’avance, ô notre Dieu.
Merci, de tant nous confier, de faire de nous tes serviteurs et tes servantes pour mieux te glorifier et porter au monde, tes dons, tes bienfaits, ta révélation comme tu le souhaites et selon ce que tu nous as destiné.
Merci de nous y préparer, de nous rendre vigilants à tout ce que tu nous donnes et ordonnes pour que nous demeurions dans ta sainte volonté.
Merci de nous aguerrir au combat, et de nous pardonner nos faiblesses, continuant l’œuvre d’édification que tu as, en nous, commencé et que tu vas achever.
Merci de renouveler les opportunités d’entrer pleinement dans notre destinée et de ne pas nous rejeter à cause de nos faiblesses mais de venir, sans cesse, nous édifier. Amen
