Luc 8 : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée
Parfois, il arrive qu’humainement plus rien ne semble possible, aucun changement dans notre situation. Pas de solutions envisageables. Les choses que nous espérions sont impossibles dans notre réalité naturelle. On dirait qu’il est trop tard.
C’est ce qu’a vécu cet homme venu chercher Jésus, plein d’espoir. Comme la foule, il l’attendait.
« A son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous l’attendaient. Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison, parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule. »
Luc 8:40-42 LSG
Une attente pleine de la douleur de voir ainsi sa fille mourante et d’espoir et de foi que Jésus pourrait intervenir, la guérir, changer la situation, au point qu’il se jette à ses pieds en le suppliant.
Il avait sans doute, comme tant d’autres, au milieu de cette foule, tenté de passer devant, d’atteindre Jésus le premier, espérant qu’il l’entende et réponde favorablement à sa requête. Une, parmi les nombreuses qui provenaient des gens de la foule. Il espérait que Jésus donne du poids, de la valeur à la sienne, se rende compte de l’urgence de la situation et vienne au secours de sa fille, de sa famille, de lui-même.
Et Jésus l’a fait puisqu’il le suit et se fraye un passage au milieu de la foule.
Le père devait sans doute en chemin et face à cette masse grouillante de gens, se dire : « pourvu qu’on arrive à temps ! »
Et voilà que Jésus s’arrête car une femme l’a touché et a reçu son miracle et il prend le temps de lui parler. Et sans doute que d’autres personnes aussi, galvanisées par le miracle, tentaient encore de toucher Jésus, rendant l’avancée difficile.
Et puis voilà que ce qu’il craignait est arrivé ! On vient lui annoncer qu’il est trop tard.
« Comme il (Jésus) parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu’un disant: Ta fille est morte; n’importune pas le maître. «
Qui pourrait faire quelque chose contre la mort ? Personne ! Même, le plus grand des médecins n’y peut rien.
La crainte dans le cœur du père connaît alors son apogée, devient du désespoir. Les mots deviennent, sans doute, cruels pour son âme : « n’importune pas le maître ».
Parfois cette voix, dans nos pensées, nous dit : « il est trop tard, pas la peine de prier, ou d’insister auprès de Dieu. Laisse tomber ! »
Entendons ce que dit Jésus, celui qui faisait déjà route avec lui pour intervenir. Celui qui avait déjà pris en compte son besoin, préparé la réponse.
Comme Dieu l’a fait jadis pour Daniel à qui l’ange Gabriel avait affirmé que la réponse était en chemin dès qu’il avait eu à cœur de prier; seulement il y avait une bataille à mener dans les lieux célestes pour que la réponse lui parvienne (…..).
Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. Lorsqu’il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, si ce n’est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l’enfant. Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit: Ne pleurez pas; elle n’est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui, sachant qu’elle était morte. Mais il la saisit par la main, et dit d’une voix forte: Enfant, lève-toi. Et son esprit revint en elle, et à l’instant elle se leva; et Jésus ordonna qu’on lui donnât à manger. Les parents de la jeune fille furent dans l’étonnement, et il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.
Jésus l’exhorte : « ne crains rien, ne crains pas, ne t’inquiète pas, crois seulement et elle sera sauvée »
Cette phrase de Jésus m’interpelle à plusieurs niveaux
- Jésus sait déjà la fin de l’histoire : l’enfant sera sauvée malgré l’impossibilité
- Rien ne lui est impossible, Jésus domine sur toutes choses, même sur la mort.
- Ensuite, il exhorte l’homme à refuser la peur, le désespoir, l’abandon, la défaite car en Jésus rien n’est terminé, ou trop tard, tant qu’il ne l’a pas lui-même affirmé
- Et enfin, Jésus voulait agir et sauver l’enfant mais pour voir le miracle, le père, en plus du renoncement à la peur, devait manifester la Foi. Il devait CROIRE qu’en dépit des annonces négatives, de la réalité contraire, tout pouvait s’améliorer, grâce à Jésus.

Peut-être, penses-tu ta situation inextricable, impossible, et que cela ne vaut plus la peine ni d’espérer, ni de prier, ni de faire l’effort d’aller chercher le Grand Maître pour qu’il intervienne. Peut-être, avais-tu, comme moi, déjà crié à lui, et que les voix te disaient : « trop tard, inutile d’essayer ou de poursuivre ». Et as-tu effectivement laissé tomber. J’ai moi aussi connu ces moments là. Ce sont des défis à notre Foi, des épreuves à passer pour être fort de plus en plus.
Je ne connais pas ta situation mais je sais que Jésus entend les cris de ceux qui le cherchent et qu’il promet de répondre à ceux qui demandent, cherchent, frappent. Il peut même devancer notre prière et faire que la réponse soit déjà en chemin alors que nous ne voyons pas de changement.
Alors, courage, continue d’espérer, de chercher auprès de lui le secours avec Foi.
La Foi en Jésus, en son pouvoir d’accomplir le miracle, est la clé pour recevoir.
Attends-toi à Jésus . Persévère !
N’écoute ni les lamentations, ni les annonces négatives, ni les moqueries de ceux qui t’entourent ou de l’ennemi qui veut te décourager.
Fais taire ces voix et entends celle de Jésus te dire :
Ton « enfant » c’est à dire ta situation « n’est pas morte, elle dort ».
Je viens agir en ta faveur. Cette situation n’est pas pour la mort mais elle est à la gloire de Dieu pour que je puisse me manifester, montrer, te montrer qui Je suis.
Celui qui t’aime et te veut du bien.
Crois en moi !
